Elles peuvent se targuer d’avoir vu passer sur leurs bancs des personnalités publiques très connus ou des administrateurs qui font et ont fait les beaux jours du pays. Ils sont devenus président de la République, ministres, banquiers, leaders, universitaires et j’en passe. Ces écoles jouissent de ce fait une certaine renommée en Côte d’ivoire.
Les établissements d’excellence ivoiriens ont fabriqué et continuent de fabriquer les grands hommes du pays dans tous les domaines et ils sont célèbres pour cela. Mais également ils sont réputés pour leur système très sélectif et leur enseignement difficile. Seules les meilleures têtes y rentrent ! Découvrez maintenant ces écoles de Côte d’ivoire au Tableau d’Honneur.
[Mise à jour le 25 septembre 2020] Certaines écoles ivoiriennes se classent parmi les références dans la sous-région ouest africaine. Au niveau des examens scolaires, la Côte d’Ivoire affiche l’un des meilleurs taux de réussite dans la zone CEDEAO. Ces dernières années le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de l’éducation nationale, a misé sur l’excellence dans les établissements scolaires ivoiriens. Les efforts du gouvernement dans ce sens se sont récemment traduits par la construction d’une école d’excellence dans la ville historique de Grand-Bassam. Ouverte lors de la précédente rentrée scolaire, l’établissement suscite un énorme engouement pour la qualité de l’enseignement proposé à ses apprenants. Malheureusement, malgré le désir ardent de milliers d’élèves d’intégrer cette écoles, il faudrait réunir certaines conditions avant d’être admis dans cet établissement d’excellence qui vient d(ouvrir ses portes il y’a juste un an. Parmi les conditions à réunir, «être enfin de classe, 5e être de nationalité ivoirienne être âgé de 13 ans au maximum, n’avoir jamais redoublé de classe depuis la classe de CM2 avoir une moyenne annuelle supérieure ou égale à 15 sur 20, avoir 12 sur 20 au moins en français et en anglais et 15 sur 20 en sciences physiques et en mathématiques , n’avoir fait l’objet d’aucune sanction disciplinaire». Pour de plus amples informations sur les conditions d’adhésion dans cette école, l’idéal serait de prendre attaque avec les responsables de l’école. Sino n vous avez la possibilité d’intégrer d’autres établissements d’excellence en Côte d’Ivoire.
Sommaire :
- Institut National Polytechnique Felix Houphouët Boigny
- Ecole Nationale Supérieure
- Institut des Sciences et Techniques
- Université Felix Houphouët Boigny
- Ecole Normale d’Administration
- Ecole Normale Supérieure d’Abidjan
Ecole Normale Supérieure d’Abidjan, le pilier de l’éducation nationale
L’Ecole Nationale Supérieure d’Abidjan plus connue sous le sigle d’ENS est l’établissement formateur des professeurs de collège(PC), de Lycée(PL) et des éducateurs. Située au sein même de l’Université Felix Houphouët Boigny de Cocody, elle dispose de quatre organes que sont : le conseil de gestion, la direction générale, les directions de formation, de production et de recherche en éducation et les organes techniques. Chaque année, par voie de concours qui se fait en plusieurs étapes, des élèves professeurs intègres cette vieille institution pour devenir professeur de collège, de lycée ou éducateur. On les appelle fièrement les Normaliens. Aujourd’hui dirigée par Sidibé Valy, éminent professeur de Lettres, l’ENS a été fondée le 9 janvier 1964 et accueille aujourd’hui plus de 1365 étudiants, 159 enseignants-chercheurs, 125 personnels administratifs et techniques et 3 laboratoires de recherche. Plusieurs conditions sont nécessaires avant d’intégrer cette école nationale qui se charge de la formation des professeurs de collèges et de lycée. Pour présenter le concours, il vous faudrait réunir les pièces suivantes : «un certificat de visite et contre visite délivré par les médecins de l’équipe médicale constituée par l’ENS ; ● une fiche d’inscription et une demande de candidature en ligne (à imprimer) ; ● la photocopie non légalisée (sur présentation de l’original) de l’extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif datant de l’année 2019 ou 2020 ; ● la photocopie (sur présentation de l’original) de la carte nationale d’identité ou de l’attestation d’identité en cours de validité (recto et verso) ; ● les photocopies non légalisées (sur présentation des originaux) du Baccalauréat et du diplôme requis, ou les attestations de réussite en cours de validité ; ● trois photos d’identité du même tirage sur fond blanc ; ● une pochette contenant des imprimés (2 000 F CFA payés à l’Agence Comptable de l’ENS) à retirer et à remplir lors du dépôt des dossiers ; ● une quittance de droits d’inscription d’un montant de 10 000 FCFA payés à l’Agence Comptable de l’ENS.». Outre cette liste, d’autres documents supplémentaires sont exigés lors de la candidature.
Ecole Normale d’Administration l’école qui forme les cadres de demain
L’Ecole Normale d’Administration d’Abidjan dite ENA est une des écoles les plus prestigieuses de Côte d’ivoire. Cette école forme depuis 1960 les cadres moyens et supérieures de l’Administration ivoirienne. Elle est située dans le quartier chic de Cocody Deux Plateaux et jouit d’un prestige inégalable et pour cause ! Elle produit les futurs administrateurs et agents de l’Etat à savoir ceux des Impôts, des Trésors ou des Douanes qui constituent la colonne vertébrale de l’économie du pays. Sa difficile fait d’elle un établissement d’excellence où on n’accepte que les têtes bien pensantes. En effet on y accède par concours direct qui se fait en 3 étapes au bout desquelles une poignée sont acceptées parmi des milliers de candidats. Première étape dite phase de sélection, deuxième étape c’est plus ou moins la phase décisive car la troisième étape, l’épreuve orale, consiste le plus souvent en des formalités mais pas tout à fait car on peut être recalé à ce niveau. C’est après avoir franchi ces différentes étapes que l’école t’ouvre enfin ses portes.
Université Felix Houphouët Boigny le temple du savoir
L’Université Felix Houphouët Boigny aussi appelée Université de Cocody Abidjan, est un établissement supérieur public officiellement crée, par décret présidentiel, le 9 janvier 1964. Réputée parmi les établissements francophones d’Afrique francophone dans les années 70 et 80, elle a un peu perdu de sa superbe du fait des remous sociaux des années 90 et de la crise politico-militaire de 2002, cependant elle demeure une référence en matière de formation universitaire. L’école se situe dans la commune de Cocody à côté du Centre Hospitalier Universitaire qui abrite la faculté de médecine. Sa population est aujourd’hui estimée à 60.000 étudiants, 1638 enseignants-chercheurs et 91 chercheurs. L’université Felix Houphouët Boigny forme la plus part du corps enseignant, mais également le gros lot des agents de l’Etat. Pour information, il s’agit de la plus grande université publique du pays. Malheureusement, elle n’est pas encore classée parmi les meilleures universités publiques africaines, du moins dans le classement du top 100 élaboré par la structure de communication Unirank. L’inscriptions dans cet établissement est conditionné par une demande d’inscription des nouveaux bacheliers. Pendant le processus d’affectation, demander une orientation dans cette université en prenant le soin de préciser la filière que l’on souhaite intégrer. Selon le président de ladite université, «L’école en Côte d’ivoire, notre chère patrie, après avoir passé des années en or, des mouvements depuis 1990, des syndicalistes, aujourd’hui même et encore, qui jouent à se faire passer pour des gagne-petits tentent inlassablement de la transformer en plomb, mais en vain, au risque de se faire désagréablement chatouiller la plante des pieds par les algues de l’impopularité, ou la ceinture par les piqûres de poux du ras-le-bol. L’État se pâme devant les urgences, car tout est à (re)faire. Il y a de quoi geindre le fatras sans cesse réalimenté de leurs revendications vindicatives et d’autres détestables penchants de quelques-uns de leurs adhérents». Rappelons que depuis plusieurs années, l’université ivoirienne a adopté le système d’enseignement LMD, ce qui a permis de renforcer la qualité d’enseignement dispensée.
Institut des Sciences et Techniques de la Communication la référence en la matière
L’institut des Sciences et Techniques de la Communication, ISTC, crée le 22 juillet 1992 est une école supérieure de formation aux métiers du journalisme et de la communication. D’abord simple centre de formation de la RTI basée à l’Immeuble Postel 2000 au Plateau, elle sera transféré à Cocody 1972 et rebaptisée SERTI (Studio-Ecole de la RTI, puis en 1976 elle devient la CPAAPP (Centre de Production des Activités Audiovisuelles et des Perfectionnements Permanent) jusqu’en 1992 où il passe sous le nom et régime qu’on lui connaît aujourd’hui. Aujourd’hui jouxtant la RTI, elle fait figure d’académie de celle-ci car beaucoup de ses étudiants finissent à la télévision nationale. L’ISTC procède par recrutement à chaque année académique et seuls les meilleurs sont retenus. Egalement des équivalences sont possibles, mais elles doivent être accompagnés de test pour mériter l’intégration de cette prestigieuse école qui forme l’essentiel des plus grands acteurs et techniciens de l’audiovisuel en Côte d’ivoire.
Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée
L’ENSEA (Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée) est un pôle de formation ouest africain des ingénieurs statisticiens économistes, des ingénieurs des travaux statistiques, des adjoints techniques de la statistique, d’agents techniques de la statistique et des analystes statistiques appliqués en développement. Cette école créée en 1961 accueille plus de 300 élèves venants de 12 pays, pour l’essentiellement des génies en mathématiques et sciences. Elle est située au sein de l’Université Felix Houphouët Boigny, précisément à l’entrée en face de l’école de Police Nationale et comme tout établissement d’excellence qui se respecte, elle procède par voie de concours pour le recrutement de ses nouveaux pensionnaires. Allergiques aux maths et aux calculs statistiques s’abstenir !
Institut National Polytechnique Felix Houphouët Boigny de Yamoussoukro ou le mythe du savoir
L’INPHB, quel ivoirien érudit n’a pas un jour caressé le vœu d’intégrer cette illustre école ? Peut-être peu tant l’INPHB incarne à lui seul l’excellence du savoir de Côte d’ivoire. Comme toute école polytechnique son accession est aussi difficile que ses diplômes sont prestigieux. Née le 4 septembre 1996 de la fusion des grandes écoles de Yamoussoukro que sont l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie(ENSA), l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics(ENSTP), l’Institut Agricole de Bouaké(IAB) et l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique(INSET), l’INPHB forme le plus gros des ingénieurs en Travaux Publics, en mines et géologie, en agronomie ou en commerce et administration d’entreprises. C’est le nec plus ultra du savoir en Côte d’ivoire et son intégration se fait par concours, l’un des plus difficiles de Côte d’ivoire. La plus part du temps ce sont les meilleurs élèves de Côte d’ivoire qui ont le privilège de réussir à ce test et les diplômes délivrés sont réputés donner le sésame du travail une fois sorti de l’école.
Source : www.Côte d’Ivoire.news